L’épidémie liée à la Covid-19 provoque de l’anxiété et du stress, notamment auprès de la jeunesse. Scolarité, emploi, état psychologique… Comment les jeunes adultes font-ils face ?
Scolarité : s’accrocher ou abandonner
Pendant le confinement, nombreux sont les étudiants qui ont dû suivre des cours à distance, seul dans leur logement. Partout dans le monde et en Europe, les jeunes ont dû s’adapter à cette situation particulière. Depuis, certains établissements sont toujours fermés, laissant les apprentis devant leur ordinateur. Ces fermetures sont causées par les mesures sanitaires de précaution, pour empêcher la propagation du coronavirus. Les étudiants en subissent donc les conséquences, notamment au Japon. Travailler dans ces conditions peut mener à des épisodes de déprime, voire de dépression, poussant certains d’entre eux à abandonner leurs études.
Emploi : difficultés et précarité
Sur le marché du travail, ce n’est pas plus facile. Une étude récente, émanant de l’Organisation internationale du Travail, révèle que les jeunes font face à des difficultés importantes face à la crise de la Covid-19, évoquant une “génération du confinement”. Au niveau des répercussions socio-économiques, les jeunes sont les premières victimes. Les risques que leur vie professionnelle soit marquée durablement sont plutôt élevés. Le domaine de l’éducation et de la formation a été très perturbé, ainsi que les recherches d’emplois ou de stage. Certains ont même perdu leur travail, conduisant à une baisse de leurs revenus. En outre, 178 millions de jeunes travailleurs dans le monde occupaient un emploi dans des secteurs fortement impactés par la Covid-19. Toujours selon cette enquête, “à la fois l’éducation technique et professionnelle et la formation pratique sont gravement perturbées”. Elle met aussi en évidence un chiffre fort : plus d’un jeune interrogé sur six a arrêté de travailler depuis la survenue de la Covid-19. De plus, ils sont exposés à des risques plus importants d’être au chômage ou d’avoir un travail peu qualitatif. Un des constats les plus alarmant est le suivant : “le chômage des jeunes augmente plus rapidement et de manière plus forte pendant la crise du COVID-19”. En France, des initiatives gouvernementales sont instaurées pour les aider.
La santé mentale des jeunes pendant le confinement et après
Le confinement a laissé des traces chez les jeunes, favorisant de l’anxiété et de la tristesse chez eux. Certains sont restés loin de leur famille et d’autres souffraient d’un sentiment de solitude, engendrée par l’impossibilité de retrouver leurs amis. À cela s’est ajoutée la peur de perdre des êtres proches. De plus, la fermeture des universités a restreint les liens sociaux. Un institut belge a d’ailleurs démontré que les 18-24 ans et les étudiants sont les premiers touchés par l’anxiété et la dépression pendant la crise sanitaire.