Le 2 novembre 2017.
Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Université d’Exeter, au Royaume-Uni, le gaz expulsé quand nous faisons des pets aurait des propriétés bénéfiques pour notre santé.
Prévenir des maladies graves comme le cancer
Quand quelqu’un fait un pet, nous avons tendance à ouvrir la fenêtre pour aérer et ne plus avoir à respirer les mauvaises odeurs. Mais selon une étude menée par des chercheurs britanniques, le sulfure d’hydrogène, expulsé à l’occasion d’un pet, aurait des vertus thérapeutiques. Ce gaz, naturellement présent dans le corps, pourrait même servir de base pour l’élaboration de futurs traitements.
Cette étude pourrait prêter à sourire mais elle a été publiée dans la très sérieuse revue Medicinal Chemistry Communications. Selon ces travaux, ce gaz pourrait réduire le risque de développer certaines maladies graves comme le cancer, les accidents vasculaires cérébraux ou encore les crises cardiaques. Les chercheurs ont découvert que le sulfure d’hydrogène était utilisé par l’organisme pour protéger les mitochondries présentes dans chaque cellule.
Mieux protéger les cellules
Or, ces mitochondries sont indispensables à la production d'énergie nécessaire au fonctionnement de la cellule. La protection des mitochondries est déjà une stratégie que la médecine utilise pour prévenir les accidents vasculaires cérébraux, l’insuffisance cardiaque, le diabète, l’arthrite ou encore la maladie d’Alzheimer. Grâce au sulfure d’hydrogène, cette protection des cellules pourrait être encore plus efficace.
« Lorsque les cellules deviennent stressées par la maladie, elles aspirent des enzymes pour générer des quantités infimes de sulfure d'hydrogène », notent les auteurs de cette étude. « Cela permet à la mitochondrie de rester en vie et permet aux cellules de vivre. Si cela n'arrive pas, les cellules meurent et perdent la capacité de réguler la survie et de contrôler l'inflammation. » De là à respirer les pets des autres...
Claire Verdier